Sous le soleil des lamas
Palais impérial devenu lieu sacré, le temple des lamas date de la fin du XVIIe siècle. Le lamaïsme était alors bien en cour à Pékin. Les empereurs de la dynastie mandchoue des Qing (1644-1911) combattaient les Mongols maîtres, entre autres, du Tibet, dans l'espoir de s'attirer les bonnes grâces des peuples de la steppe convertis au bouddhisme tibétain. La conquête ne se fit pas en un jour mais, à partir du milieu du XVIIIe siècle, la domination chinoise était incontestable.
Avant de pénétrer à l'intérieur de l'un des temples, les croyants allument des baguettes d'encens - au nombre de trois le plus souvent, comme indiqué sur la pancarte plus haut. Rendre hommage à Bouddha ne doit pas cependant pousser les gens à commettre l'irréparable. Aussi, dès que le vent se lève, les bâtons d'encens s'éteignent.
Les murs du dernier temple renferment un Bouddha haut de 18 mètres, extrait d'une pièce d'un santal blanc, si impressionnant qu'il est entré dans le Livre des records, la bible des exploits en tous genres !
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